Gérer ses émotions :  les identifier, les comprendre et les exprimer.

Dans la vie quotidienne, gérer les émotions renvoie à les identifier, les comprendre, les accepter et les exprimer.D’après le dictionnaire de psychologie, sous la direction de Roland Doron et Françoise Parot, l’émotion est l’ « état particulier d’un organisme survenant dans des conditions bien définies (une situation dite émotionnelle) accompagné d’une expérience subjective et de manifestations somatiques et viscérales.
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Dans la vie quotidienne, gérer les émotions renvoie à les identifier, les comprendre, les accepter et les exprimer.

D’après le dictionnaire de psychologie, sous la direction de Roland Doron et Françoise Parot, l’émotion est l’ « état particulier d’un organisme survenant dans des conditions bien définies (une situation dite émotionnelle) accompagné d’une expérience subjective et de manifestations somatiques et viscérales.

Les émotions peuvent être étudiées sous différents aspects :

  1. Les théories évolutives des émotions soulignent leur caractère adaptatif et leur fonction de signal ;
  2. Les théories cognitives insistent sur la façon dont l’information est traitée et dont les plans d’action sont élaborés et mis en œuvre ;
  3. Les théories physiologiques mettent l’accent sur les relations possibles entre l’émotion en tant qu’état mental ou cognitif et son expression somatique ou viscéral.

(…)

Les émotions de base comprennent la joie, la tristesse, la colère, la peur, la surprise et le dégoût.

(…)

L’émotivité, c’est-à-dire la capacité de réagir par des émotions, dépend d’interactions complexes entre les facteurs génétiques et les facteurs de développement, particulièrement au cours du jeune âge.

Le niveau émotionnel dans lequel se trouve l’organisme constitue un état dont dépendra la plupart des autres fonctions intégrées de l’organisme (dépendance d’état), dont les processus cognitifs.

L’acquisition, le stockage, la restitution des données dépendent étroitement de l’état affectif et de la congruence entre ce dernier et les croyances du sujet. »

Nos émotions font partie intégrante de qui nous sommes. C’est en cela qu’on ne peut pas passer outre leur existence et sa manipulation, afin d’entrer dans une logique de bien-être. Elles nous permettent de réagir aux situations et aux événements de la vie, et d’entrer en relation avec les autres. Elles sont indispensables à une prise de conscience de sa position face aux codes de la société, et à la responsabilisation de l’individu vis-à-vis de lui-même, des autres.

Cependant, il n’est pas toujours facile de les gérer, surtout lorsqu’elles sont intenses ou négatives. C’est aussi pour cela que je peux vous aider (lien réservez votre séance). Les gérer signifie qu’il est nécessaire de pouvoir les identifier, les comprendre et les exprimer en verbalement ou par écrit et/ou à travers des supports artistiques par exemple… afin de les canaliser, de les manipuler à notre service… (lien psychologie sociale)

Cela demande un apprentissage spécifique que nous devrions acquérir comme la lecture, l’écriture, le calcul, à un très jeune âge. Ce que certains parents tentent de transmettre à leurs enfants, mais que l’éducation nationale néglige.

En cela, l’intervention d’un spécialiste en psychologie peut être importante.

Apprendre à gérer ses émotions est une compétence essentielle pour maintenir son bien-être mental et relationnel. Cela permet de :

  • Réduire le stress et l’anxiété.
  • Améliorer la communication et les relations.
  • Prendre des décisions plus éclairées.
  • Faire face aux situations difficiles.
  • Renforcer l’estime de soi et la confiance en soi.

Voici quelques conseils pour mieux gérer ses émotions :

1.Identifier ses émotions.

La première étape pour gérer ses émotions est de les identifier. Cela peut être difficile, car les émotions peuvent parfois être confuses ou subtiles, selon le contexte et le niveau d’influence de l’individu.

  • Prêtez attention à vos sensations physiques : Cœur qui bat, essoufflement, transpirations, tensions musculaires, etc. Ces manifestations physiologiques sont des signaux très forts et très significatifs de l’état émotionnel du sujet. Bien évidemment, il s’agit toujours d’en prendre conscience et de les écouter afin de maîtriser nos comportements.

  • Identifiez vos pensées : Que pensez-vous dans cette situation ? Quelles sont vos croyances et vos schémas de pensée ?

J’ai souvent reçu des personnes qui ne savaient pas identifier leurs états émotionnels à travers leurs pensées. Le déni joue beaucoup dans cette phase dans laquelle le sujet se croit invincible, surpuissant ou au contraire impuissant.

  • Observez votre comportement : Comment réagissez-vous habituellement à cette émotion ?

Cette dernière phase est très difficile à obtenir. Souvent le sujet ne se permet pas de prendre de la distance ou de la hauteur par rapport à son comportement, parce que ce qui compte pour lui c’est d’avoir raison et de démontrer à l’autre qu’il a tort, peu importe le moyen.

L’habituation à certains comportements en lien direct à des émotions ressenties pendant la prime enfance peut mettre un voile épais devant les yeux et les capacités de réflexion de l’individu.

Par exemple, une personne qui a pour habitude de ressentir de la colère peut justifier aisément son comportement brutal en mettant systématiquement en tort l’autre, en ne prenant aucune responsabilité. Cette personne peut dire : « Il l’a bien cherché » ou « C’est à cause de mes parents… de mes origines sociales… » ou « c’est culturel… » et ne voit aucun problème à engager ce genre d’émotion.

Cette personne ne voit aucunement les raisons de se remettre en question et de modifier ce comportement. Pourtant, nous le savons toutes et tous, la colère est le moyen le plus malaisé de communiquer avec autrui.

Je le rappelle il n’y a que six émotions de base à identifier : la joie, la tristesse, la colère, la peur, la surprise et le dégoût.

Il est utile d’employer des moyens tels que

2.Comprendre ses émotions.

Une fois que vous avez identifié vos émotions, il est important de comprendre d’où elles viennent.

  • Quels sont les événements ou les situations qui déclenchent cette émotion ?
  • Quelles sont vos pensées et vos croyances à propos de cette situation ?
  • Y a-t-il des besoins non satisfaits qui se cachent derrière cette émotion ?

Je suis là pour vous aider à les comprendre, si c’est votre but. Identifier une émotion sans comprendre d’où elle vient peut mener à des situations de perdition identitaire, de manque de confiance en soi.

Cela signifie aussi que vous avez besoin d’avoir une bonne mémoire, une prise de conscience de l’impact de la situation sur vous. Qu’un fait banal du quotidien puisse provoquer un sentiment de culpabilité renvoie à ces moments où vous avez ressenti de la culpabilité. Une régression émotionnelle peut s’opérer si ce n’est pas identifié et compris à temps.

Ici, j’introduis la notion de sentiment. Parce que le sentiment de culpabilité peut être induit par l’une ou l’autre des émotions négatives de base citées.

Une petite parenthèse semble indispensable afin de soit distinguer soit trouver des similitudes soit de croiser les émotions et les sentiments.

Le sentiment est défini par le dictionnaire de psychologie comme un processus qui concerne des objets internes (le moi) ou externes (la nature).  (…) on distingue ceux qui se réfèrent surtout à l’expérience intérieure : l’angoisse, la tristesse, la joie, le narcissisme ; et ceux qui la rapportent à des objets extérieurs : l’amour, la haine, la jalousie.

Le sentiment nous fait accéder au monde des valeurs. »

Le plus souvent, nos émotions sont donc en lien avec nos sentiments donc nos valeurs. D’où la prise en compte de la modalité des croyances, qui rend la compréhension soit plus simple soit plus complexe. Parce qu’encore une fois, cela dépend du niveau d’engagement de l’individu dans ce processus de compréhension, qui aboutit après coup à l’acceptation des émotions et des sentiments, étape ultime aux possibilités d’évolution ou de développement du sujet.

3.Accepter ses émotions.

Toutes les émotions sont valables, même les émotions négatives. Il est important de les accepter et de ne pas les juger.

Cette partie est assez complexe, parce que le processus de jugement est facilement mis en jeu. L’éducation, la manière de percevoir les autres qui révèle des raccourcis et des cadres ne facilitent pas la prise en charge du sujet.

  • Dire “j’ai le droit de ressentir cette émotion”.
  • Se rappeler que les émotions sont temporaires et qu’elles ne durent pas toujours.
  • Éviter de les ruminer ou de les amplifier.

Tout ceci est facile à dire, à lire, encore faut-il que le sujet l’intègre comme un processus aboutissant à un bien-être personnel.

Souvent, j’entends des personnes dire : « Je suis nul de penser ça… » ou « C’est pas normal de dire ça… » ou « c’est affreux de penser ça ! » ou « J’y arriverai jamais » et de ressasser les événements qui ont déclenché ce mal-être… prenant toutes les situations, même les émotions des autres à sa charge…

L’auto-jugement a la peau dure…

Je suis là pour soulager et adoucir l’impact de ces émotions et de ces sentiments. N’hésitez pas à réserver une séance.

4.Exprimer ses émotions de manière saine.

Il est important de trouver des moyens sains d’exprimer ses émotions.

Alors, on peut considérer que le mot sain renvoie à un jugement de valeur. Ce qui est le cas quand on se confronte aux codes sociaux, aux lois, surtout lorsqu’il est question du respect d’autrui.

Il n’est pas admis de déverser sa colère auprès d’autrui en lui criant dessus, en le frappant ou en le battant à mort. Cela fait intervenir la morale, donc les lois de la communauté. Parce qu’il existe une réelle différence entre penser une émotion, ressentir un sentiment et les mettre en action.

Il est également dangereux d’enfouir ces émotions, et/ou ces sentiments, de les garder pour soi et de s’en prendre à soi-même.

Gérer les émotions.

Voilà pourquoi, il est nécessaire de

  • Parler à une personne de confiance (lien réservez votre séance).
  • Écrire ses émotions dans un journal (tant d’auteurs ont investi ce support afin de non seulement évacuer leurs émotions mais aussi de les transmettre) Ce que j’ai pu faire et que je continue à faire à travers mes écrits, de façon constructive et structurée. (lien site auteur)
  • Faire de l’exercice physique. L’activité physique est un biais reconnu de catharsis et de libération des hormones positives… un moyen de percevoir la situation et les émotions de façon constructive et positive.
  • Se livrer à des activités créatives. Les plus grands peintres ont utilisé ce biais afin de se décharger de leurs émotions les plus indicibles et les plus profondes.
  • Pratiquer des techniques de relaxation (respiration profonde, méditation, yoga)
  • Pratiquer des techniques thérapeutiques comme l’hypnothérapie ou l’EMDR.

5.Demander de l’aide si nécessaire.

Si vous avez du mal à gérer vos émotions, il est important de demander de l’aide à un professionnel.

Le sentiment de jalousie ou de possessivité sont le plus souvent traités dans la relation de couple. Les faits divers ne manquent pas d’apparaître dans la presse. Cet article montre les méfaits du passage à l’acte :

https://www.journaldemontreal.com/2024/01/17/conjointe-etranglee–un-meurtrier-jaloux-et-possessif-devra-rester-en-prison-parce-quil-se-deresponsabilise-encore-trop

Le sentiment de culpabilité ou de tristesse sont le plus souvent évoqués en cas de processus de deuil.

Le sentiment de tristesse chronique peut aboutir à la consommation de produits addictifs, menant ainsi à la dépression.

Voici l’exemple de Stephane Dalmat, ancine footballeur professionnel, qui a du mal à la fin de sa carrière à retrouver un sens à sa vie, des objectifs personnels et professionnels. Il a eu un accident de scooter qui l’a invalidé…

Gérer les émotions.

https://www.dailymotion.com/video/x86tpal

Dans cette interview, il évoque sa dépendance à l’alcool.

https://www.webgirondins.com/actualite-girondins-alcoolisme-accident-grave-l-ancien-des-girondins-stephane-dalmat-raconte-sa-fin-de-carriere-infernale-119365#:~:text=Touché%20par%20l’alcool,quoi%20avec%20des%20idées%20noires.

Auprès du journal l’Équipe, il déclare :

« Ma femme était partie et j’étais seul dans ma maison à Bordeaux. J’ai cogité, j’ai fait n’importe quoi avec des idées noires. Je ne m’aimais pas. Alors, j’ai commencé à boire tout seul. Et assez vite, mon quotidien, c’était réveil, champagne toute la journée pour me soûler et dodo. J’étais au plus bas. »

Selon Xpro, le syndicat des footballeurs anglais, 38% des footballeurs seraient victimes de dépression à l’issue de leur carrière, alors que la moyenne tourne autour de 13% pour le reste de la population.

  • Un docteur en psychologie peut vous aider à comprendre vos émotions et à développer des mécanismes d’adaptation. (lien réservez votre séance).
  • Il existe également des groupes de soutien.

Malheureusement, beaucoup de sportifs de haut-niveau sont confrontés à la fin de leur carrière à une vie plus plate et monotone, moins trépidante et moins sujettes aux paillettes.

Malheureusement, c’est aussi pendant leur carrière que cette addiction soit à l’alcool, soit aux médicaments soit aux drogues a pu naître.

N’oubliez pas que la gestion des émotions est un processus continu qui demande du temps et de la pratique. Soyez patient avec vous-même et célébrez vos progrès.

En conclusion, apprendre à gérer ses émotions est une compétence essentielle pour vivre une vie saine et heureuse. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en avez besoin.

@copyright : J’autorise la citation de mes textes sous réserve que la source soit citée et mise en lien.

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