Qu’est-ce qu’une phobie ?
Les phobies sont des troubles anxieux caractérisés par une peur irrationnelle et excessive envers un objet, une situation ou une activité spécifique. Cette peur peut devenir tellement envahissante qu’elle limite les activités quotidiennes, impacte la qualité de vie et génère un stress intense. Ce phénomène touche une grande partie de la population, et les phobies peuvent se manifester à tout âge. Pour les personnes concernées, les phobies représentent bien plus qu’une simple frayeur : elles sont souvent incontrôlables et source de grande souffrance.
Dans cet article, nous explorerons les différentes formes de phobies, leurs causes, leurs symptômes, et les traitements efficaces disponibles pour aider les patients à reprendre le contrôle sur leurs peurs.
Mon expérience a montré une augmentation des phobies à partir de 2020, date de début des confinements et de l’annonce de l’épidémie du COVID 19, de ses conséquences.
Qu’est-ce qu’une phobie exactement ? Comment se distingue-t-elle d’une peur normale ?
Vous trouverez un article sur la peur intitulé : La peur, émotion complexe et plurielle.
Selon le Dictionnaire de la Psychiatrie, Jacques Postel, « La phobie est une peur non raisonnée et continue d’un objet, d’un être vivant ou d’une situation déterminée qui, en eux-mêmes, ne présentent aucun danger.
Le sujet est conscient de l’irrationnalité de sa phobie et il souffre du fait que son comportement est régi par l’évitement du stimulus phobogène et la crainte de lui être confronté inopinément. »
Selon le dictionnaire de psychologie, sous la direction de Roland Doron et Françoise Parot, la phobie est « la peur d’un objet, d’un lieu (agoraphobie et claustrophobie) ou d’une situation sociale qui détermine électivement pour le sujet le surgissement d’une angoisse, perçue comme débordant ses possibilités de contrôle.
Pour tenter de l’éviter, le sujet, en état d’alerte, conscient de l’irrationnalité de sa peur à laquelle peuvent s’adjoindre aversion et dégoût, recourir à la présence d’un tiers (le compagnon contraphobique), à la fuite en avant contraphobique, mais surtout à des événements qui limitent son activité à des degrés divers. »
Selon le Dictionnaire international de la psychanalyse, sous la direction de Alain de Mijolla, « la phobie (du grec phobos : « fuite, crainte, effroi ») est une crainte irrationnelle suscitée par un objet, une situation ou une activité ne comportant pas de danger réel.
L’angoisse, dont l’irrationnalité est généralement consciemment reconnue par le sujet, donne lieu à diverses stratégies défensives : fuite, évitement, utilisation d’objet ou d’une personne permettant d’affronter la situation redoutée.
Ce terme est apparu dans la littérature psychiatrique de la fin du XIXe siècle (Carl Westphal, en 1872, cite l’agoraphobie) ; la psychiatrie française, à cette époque (Albert Pitres et Emmanuel Régis), décrit un très grand nombre de phobies en fonction de l’objet ou de la situation déclenchante (claustrophobie, éreutophoboe, zoophobie, etc.) »
Phobies vs. Troubles anxieux généralisés : Quelles sont les différences ?
Les phobies et les troubles anxieux généralisés (TAG) sont deux types d’anxiété, mais ils présentent des caractéristiques distinctes. Comprendre ces différences est essentiel pour identifier et traiter efficacement chaque trouble.
Les phobies : une peur intense et spécifique.
- Objet ou situation spécifique : Les phobies sont caractérisées par une peur irrationnelle et intense envers un objet, une situation ou une activité spécifique. Cela peut être la peur des hauteurs (acrophobie), des espaces clos (claustrophobie), des animaux (arachnophobie), etc.
- Évitement : Les personnes phobiques vont activement éviter les situations ou les objets qui déclenchent leur peur.
- Réactions physiques : Lors d’une exposition à l’objet ou à la situation phobique, elles peuvent ressentir des symptômes physiques tels que des palpitations, des sueurs, des tremblements, une sensation d’étouffement, etc.
Les troubles anxieux généralisés (TAG) : une anxiété diffuse et persistante.
- Inquiétude excessive : Les personnes atteintes de TAG ressentent une anxiété excessive et persistante à propos d’un large éventail d’événements et de situations.
- Difficulté à contrôler l’inquiétude : Elles ont du mal à contrôler leurs préoccupations, même si elles reconnaissent que ces préoccupations sont souvent exagérées.
- Symptômes physiques : Les symptômes physiques associés au TAG sont souvent plus généraux et peuvent inclure de la fatigue, des tensions musculaires, des difficultés de concentration, des troubles du sommeil, etc.
Tableau comparatif
Caractéristique | Phobies | Troubles anxieux généralisés (TAG) |
Objet de la peur | Spécifique (objet, situation) | Large éventail de situations |
Intensité de la peur | Très intense et irrationnelle | Modérée à élevée, mais plus diffuse |
Évitement | Actif (éviter les situations phobiques) | Plus difficile à identifier, peut se manifester par une procrastination ou une perfectionnisme excessif |
Symptômes physiques | Liés à la situation phobique (palpitations, sueurs, etc.) | Plus généraux (fatigue, tensions musculaires, etc.) |
En résumé
Si les phobies se concentrent sur une peur spécifique et intense, les troubles anxieux généralisés se caractérisent par une anxiété diffuse et persistante à propos de nombreux aspects de la vie. Il est important de noter que les deux troubles peuvent coexister chez une même personne.
Les origines neurobiologiques des phobies : plongée dans le cerveau.
Les phobies, ces peurs irrationnelles et intenses, ont longtemps intrigué les chercheurs. Si les facteurs psychologiques et environnementaux jouent un rôle indéniable dans leur développement, les neurosciences apportent un éclairage complémentaire sur les mécanismes cérébraux sous-jacents.
· Le rôle de l’amygdale : le centre de la peur
L’amygdale, une petite structure située au cœur du système limbique, est souvent considérée comme le « centre de la peur » dans le cerveau. Lorsque nous sommes confrontés à une situation perçue comme dangereuse, l’amygdale s’active rapidement, déclenchant une série de réactions physiologiques et comportementales visant à nous protéger.
Chez les personnes souffrant de phobies, l’amygdale est particulièrement sensible aux stimuli associés à leur peur. Même une simple image ou une pensée liée à l’objet ou à la situation phobique peut suffire à activer cette région du cerveau de manière excessive, provoquant une réaction de panique disproportionnée par rapport au danger réel.
· Les circuits neuronaux de la peur.
L’amygdale ne fonctionne pas isolément. Elle est interconnectée avec de nombreuses autres régions du cerveau, formant des circuits complexes qui régulent l’émotion de la peur. Ces circuits impliquent notamment :
- Le cortex préfrontal : Impliqué dans la prise de décision, la régulation des émotions et la mémoire. Chez les personnes phobiques, le cortex préfrontal peut avoir du mal à moduler l’activité de l’amygdale, ce qui renforce la réponse de peur.
- L’hippocampe : Joue un rôle crucial dans la mémoire. Les expériences traumatiques associées à l’objet ou à la situation phobique peuvent laisser des traces dans l’hippocampe, renforçant ainsi l’association entre le stimulus et la peur.
- Le locus coeruleus : Une région du tronc cérébral qui régule la production d’adrénaline, une hormone essentielle à la réponse de « combat ou fuite ».
Les neurotransmetteurs impliqués.
Les neurotransmetteurs, ces messagers chimiques du cerveau, jouent également un rôle important dans les mécanismes neuronaux des phobies. Le glutamate et la noradrénaline, en particulier, sont impliqués dans la consolidation de la mémoire de la peur.
Les avancées de la neuro-imagerie.
Grâce aux techniques de neuro-imagerie comme l’IRM fonctionnelle, les chercheurs peuvent désormais observer en temps réel l’activité cérébrale des personnes confrontées à des stimuli phobiques. Ces études ont permis de confirmer le rôle central de l’amygdale et d’identifier d’autres régions cérébrales impliquées.
Implications pour les traitements.
La compréhension des mécanismes neurobiologiques des phobies ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de traitements plus efficaces. Les thérapies comportementales et cognitives, qui visent à modifier les pensées et les comportements associés à la peur, peuvent entraîner des changements durables au niveau cérébral. De plus, certaines recherches explorent l’utilisation de médicaments agissant sur les neurotransmetteurs impliqués dans la peur, ainsi que des techniques de neuromodulation comme la stimulation magnétique transcrânienne.
Les différents types de phobies.
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Les phobies simples.
« Dans la population générale, les phobies sont fréquentes et de natures très diverses. Elles se dénombrent par centaines. Certaines subsistent toute une vie durant. D’autres s’estompent et même disparaissent, spontanément, avec l’âge.
Elles peuvent ne s’inscrire dans aucun contexte étiopathogénique et ne gêner que modérément le sujet tant qu’il n’est pas confronté aux stimulations phobogènes. Tel est le cas des phobies simples, phobies de petits animaux (souris, oiseaux, serpents inoffensifs) ou d’insectes, prévalant dans les populations féminines, phobies d’objets (armes à feu, verre cassé, etc.) ou de situations (par exemple voyager en avion, être dans un endroit clos, en métro, sur un lieu élevé).
On peut se demander si ces phobies simples ne sont pas transmises culturellement ou si elles n’ont pas un rôle de protection pour l’individu, comme c’est le cas de certaines peurs enfantines qui, comme la peur de l’obscurité, ne se manifestent plus à l’âge adulte.
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Les phobies perturbant la vie quotidienne.
D’autres troubles phobiques traduisent une série d’évitements et de manifestations émotionnelles pouvant prendre un caractère obsessionnel et perturbant la vie quotidienne du sujet : la phobie sociale et l’agoraphobie.
La phobie sociale :
Elle se manifeste par un évitement des situations dans lesquelles le sujet serait amené à être observé et critiqué par les autres : prendre la parole devant plusieurs personnes, aller au restaurant, avoir à aborder des questions sexuelles, etc. ; la peur de rougir, de trembler, voire de vomir peut accompagner ces phobies. Elles apparaissent dès l’adolescence, parfois plus tôt.
Comme les phobies simples, elles peuvent passer inaperçues de l’entourage tant que le sujet, au prix de stratégies psychiquement épuisantes, arrive à se soustraire à ces situations sociales.
L’agoraphobie :
Elle désigne étymologiquement la peur de se trouver dans des lieux publics d’où il est difficile de sortir rapidement. A l’heure actuelle, ce mot prend un sens plus large : il englobe les peurs des déplacements (traverser une rue, passer sous un pont ou dans un tunnel par exemple) ou de certains lieux clos tels que les ascenseurs, les salles de cinéma ou les grands magasins, qui sont redoutés des claustrophobes.
Les troubles des agoraphobes, comme ceux de nombreux autres phobiques, diminuent ou peuvent même ne pas se manifester lorsqu’ils sont accompagnées de personnes de leur choix, ce qui les met sous la dépendance de leur entourage. (cf. l’article sur la dépendance affective)
Leurs manifestations d’anxiété, anticipant la situation redoutée, s’accompagnent de troubles psychophysiologiques : impression de faiblesse des jambes, d’évanouissement imminent, de sensations vertigineuses. Les attaques de panique, qui font l’objet d’études récentes, sont présentes dans certaines formes d’agoraphobie et pourraient se trouver à l’origine de celles-ci.
Les appréhensions des agoraphobes ne seraient plus, alors, liées à un stimulus externe mais constitueraient ce qui a été décrit comme étant « la peur de la peur », cette dernière restant liée à des sensations internes dont les chercheurs estiment que les origines pourraient être soit physiologiques, soit biochimiques ; elles seraient par conséquent accessibles à des agents pharmacologiques. »
(Dictionnaire de Psychiatrie de Jacques Postel)
Les causes des phobies.
« La phobie a pour fonction de localiser et de focaliser l’angoisse de sorte qu’un danger extérieur évitable se substitue au danger interne des fantasmes inconscients, de l’effraction du moi par les émergences pulsionnelles.
L’angoisse du huitième mois de la vie serait le prototype des phobies qui apparaissent normalement chez l’enfant de deux à cinq ou six ans et tendent alors à se transformer en phobies obsédantes puis en obsessions. Le cadre nosographique des « phobies scolaires » désigne un tableau complexe composant des conduites de refus, d’inhibition et des angoisses de séparation souvent très régressives.
Chez l’adulte, les phobies d’impulsion entrent classiquement dans le cadre de la névrose obsessionnelle, les nosophobies dans celui de l’hypocondrie. L’éreutophobie ou peur de rougir est banale à l’adolescence. » (Dictionnaire de psychologie, sous la direction de Roland Doron et Françoise Parot).
- Facteurs génétiques : Prédisposition familiale.
- Expériences traumatiques : Événements passés ayant marqué la personne.
- Conditionnement classique : Association d’un objet ou d’une situation neutre avec une expérience négative.
- Modèle d’apprentissage social : Observation des réactions de peur chez d’autres personnes.
Les symptômes des phobies.
- Réactions physiques : Tachycardie, sueurs, tremblements, difficultés respiratoires.
- Réactions émotionnelles : Angoisse, peur intense, panique.
- Comportements d’évitement : Tendance à éviter les situations ou les objets phobiques.
« Situation freudienne de la question de la phobie : l’angoisse de castration.
La phobie est d’emblée une notion psychanalytique. S. Freud l’appelle l’hystérie d’angoisse. Malgré l’éclatement de cette notion en symptôme divers surgis dans l’hystérie, la névrose obsessionnelle, la psychose même, il se dessine une spécificité structurale de la phobie. Son enjeu, qui peut être étudié dans la très fréquente et passagère phobie infantile, est la symbolisation même, dans un lien difficile avec l’imaginaire.
L’hystérie d’angoisse, chez Freud, s’oppose à l’hystérie de conversion, où de grandes formes d’excitation liée à l’investissement libidinal d’une représentation refoulée conduisent à un symptôme somatique.
Dans l’hystérie d’angoisse, l’angoisse est due à une représentation angoissante liée à la sexualité apparaît en elle-même, produit une fuite qui oriente l’investissement vers une représentation substitutive qui joue le rôle à la fois de signal d’angoisse et d’écran devant la vraie raison de cette angoisse, qui est à trouver et à définir. » (Dictionnaire de Psychiatrie de Jacques Postel)
Les traitements des phobies.
Le traitement des phobies relève essentiellement des thérapies liées à la psychologie sociale (réservez votre séance), ou de l’hypnothérapie ou de l’EMDR.
Ces traitements visent « à permettre au sujet d’affronter sans angoisse l’objet phobogène, l’anxiété et les effets dépressifs liés à ces phobies pouvant être parallèlement traités par chimiothérapie.
L’ « attaque de panique devant un objet, un animal, un aménagement particulier de l’espace qui jouent comme signaux d’angoisse.
Ce symptôme, qui peut apparaître pendant la petite enfance et dans certains états de névrose et de psychose, n’exclut pas que l’on puisse parler de structure phobique, que l’on pourra définir, avec Ch. Melman, comme une maladie de l’imaginaire. » (Dictionnaire de Psychiatrie de Jacques Postel)
- Médicaments :
- Anxiolytiques, antidépresseurs.
- Autres approches :
- Relaxation, méditation, sport.
Les témoignages de personnes ayant surmonté une phobie.
Témoignages : Surmonter la peur, recouvrer la liberté.
Les témoignages de personnes ayant réussi à surmonter leurs phobies sont précieux. Ils témoignent de la force de la volonté humaine et des progrès réalisés dans le domaine de la psychologie. Ces récits peuvent être une source d’inspiration pour ceux qui luttent encore contre leurs propres peurs.
Des parcours variés, une même victoire.
Les témoignages sont aussi variés que les phobies elles-mêmes. Certains évoquent des peurs spécifiques comme la peur des hauteurs, d’autres des phobies sociales plus complexes. Tous ont en commun ce déclic, ce moment où ils ont décidé de ne plus se laisser dominer par leur peur.
- L’exposition graduée : Beaucoup témoignent de l’efficacité de l’exposition graduée, qu’elle soit réalisée en thérapie ou de manière autonome. En s’exposant progressivement à ce qui les effraie, ils ont appris à maîtriser leur anxiété.
- Le soutien thérapeutique : La présence d’un thérapeute a été déterminante pour de nombreux patients. Les techniques l’hypnose ou encore l’EMDR ont aidé à déconstruire les croyances négatives et à modifier les réactions physiologiques à la peur.
- Le soutien de l’entourage : L’importance du soutien de la famille et des amis est souvent soulignée. Encourager, comprendre et accompagner sont autant d’éléments clés dans la réussite de ce parcours.
Les bénéfices d’une vie sans phobie.
Au-delà de la simple disparition de la peur, les témoignages mettent en avant les nombreux bénéfices que procure le fait de surmonter une phobie :
- Une meilleure qualité de vie : Les personnes ayant surmonté leur phobie retrouvent une plus grande liberté dans leurs choix et leurs activités.
- Une confiance en soi renforcée : Le fait d’avoir réussi à affronter ses peurs renforce l’estime de soi et donne confiance pour relever d’autres défis.
- Des relations sociales améliorées : La phobie sociale, par exemple, peut considérablement limiter les interactions sociales. En la surmontant, il est possible de développer des relations plus riches et plus satisfaisantes.
Quelques exemples de célébrités qui ont évoqué leurs difficultés avec l’anxiété ou les phobies :
- Nicole Kidman : L’actrice a révélé sa peur des papillons, une phobie appelée lépidoptérophobie.
- Matthew McConaughey : L’acteur a parlé de sa claustrophobie et de sa peur des portes tournantes.
- Adele : La chanteuse a évoqué des périodes d’anxiété intense qui l’ont amenée à annuler des concerts.
- Lady Gaga : L’artiste a parlé de ses troubles anxieux et de ses attaques de panique.
https://www.premiere.fr/People/Lady-Gaga-elle-a-eu-la-phobie-du-sexe
Il est important de noter que :
- Chaque expérience est unique : Les parcours de ces célébrités ne sont pas forcément représentatifs de tous ceux qui souffrent d’anxiété ou de phobies.
- Le soutien professionnel est essentiel : La plupart des célébrités qui ont partagé leurs histoires ont également souligné l’importance d’un soutien psychologique pour surmonter leurs difficultés.
Les athlètes de haut niveau et leurs défis psychologiques.
Pourquoi les athlètes de haut niveau sont-ils particulièrement vulnérables ?
- Pression extrême : La pression de la performance, les attentes du public et les enjeux financiers peuvent générer un stress intense et chronique.
- Peur de l’échec : La peur de ne pas répondre aux attentes et de décevoir peut paralyser certains athlètes.
- Blessures : Les blessures récurrentes peuvent entraîner une perte de confiance en soi et des difficultés à retrouver son niveau de performance précédent.
- Isolement : Le rythme de vie d’un athlète de haut niveau peut le conduire à un certain isolement social, ce qui peut amplifier les sentiments de solitude et d’anxiété.
Quelques exemples d’athlètes qui ont évoqué leurs difficultés :
- Simone Biles : La gymnaste américaine a fait parler d’elle en se retirant des Jeux Olympiques de Tokyo pour préserver sa santé mentale. Elle a ainsi mis en lumière les enjeux de la santé mentale dans le sport de haut niveau.
- Naomi Osaka : La joueuse de tennis japonaise a également fait preuve de vulnérabilité en évoquant ses difficultés avec l’anxiété et la dépression.
- Michael Phelps : Le nageur américain, l’un des athlètes les plus médaillés de l’histoire, a parlé de ses luttes contre la dépression et l’abus d’alcool.
Quels types de phobies ou d’anxiétés peuvent toucher les athlètes ?
- La peur de la compétition : Cette peur peut se manifester par des symptômes physiques comme des palpitations, des tremblements ou des difficultés à se concentrer.
- La peur de l’échec : Cette peur peut conduire à un syndrome de l’imposteur et à une perte de motivation.
- La peur de la blessure : Cette peur peut entraver la performance et générer une anxiété constante.
- La phobie sociale : Certains athlètes peuvent éprouver une grande difficulté à faire face à la pression médiatique et aux attentes du public.
En conclusion, les phobies sont des troubles complexes qui résultent d’une interaction complexe entre des facteurs génétiques, environnementaux et neurobiologiques. En approfondissant notre compréhension des mécanismes cérébraux sous-jacents, nous pourrons développer des traitements toujours plus personnalisés et efficaces pour aider les personnes souffrant de phobies à retrouver une meilleure qualité de vie.
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